Le soutien gorge est un faux besoin
Le port du soutien gorge favorise l'affaissement de la poitrine.
A partir de l'instant où la femme commence à utiliser le soutien-gorge, commence un processus de relâchement complet des deux seins, tant au niveau physiologique que musculaire.
Un manque d'élasticité et de stimulation est reponsable d'une ptose précoce.
Le soutien gorge souvent porté dés le plus jeune âge, les muscles et ligaments ne s'étant jamais exercés, les seins deviennent flasques et "tombent"
En effet, les ligaments de Cooper et les muscles peauciers qui sont les soutiens naturels de la poitrine ne travaillant plus, ceux-ci s’atrophient et la poitrine perdant sa fermeté s’affaisse encore plus rapidement avec le temps.
Le sein est donc enveloppé dans « une membrane mince et très solide, d'autant plus costaud qu'elle travaille ». Il est également « suspendu comme un filet à provision » par ces ligaments reliés à la peau. D'où parfois, lors de l'arrêt du port du sous-vêtement, une désagréable sensation de tiraillement pouvant durer quelques semaines avant qu’ils ne reprennent de la vigueur.
Conditionner les jeunes filles et adolescentes à porter des soutiens gorges c’est atrophier et empêcher le développement des éléments anatomiques de suspension du sein, à la fois musculaire (le platysma) et conjonctif (l’ensemble des fascias).
Ne pas porter de soutien gorge pour une jeune femme lui permet une augmentation de la production et de l’élasticité du collagène, ce qui améliore la portance dans un sein en développement, la tension sur les tissus conjonctifs et les ligaments soutenant la poitrine.
Le mécanisme de dépendance selon Jean Denis Rouillon,
médecin chercheur émérite
Le soutien gorge est la solution au problème
qu'il a généré lui-même !
Graphiques sur l’évolution du sein sans soutien-gorge
Le sein remonte sans soutien !
« L'arrêt du port du soutien-gorge est bien supporté par les femmes en termes de confort et d'esthétique. Contrairement aux idées reçues, le sein ne tombe pas mais il se raffermit, remonte et la qualité de la peau s'améliore ». (Jean Denis Rouillon)
Une année sans soutien-gorge:
Plus hauts
Plus fermes
Moins de vergetures
Effet charnière sous le pli infra mammaire
Le soutien-gorge empêche également la formation naturelle du pli infra mammaire sous le sein qui est également essentiel au soutènement du sein par le bas.
La surépaisseur de l’élastique éloigne la base du sein du thorax diminuant son accroche naturelle par en dessous au niveau de l’aponévrose sur les muscles pectoraux.
Le poids du sein n’est donc plus distribué et réparti sur la longueur de ce pli en appuyant sa base sur le thorax.
Le sein bascule au niveau de ce pli qui n’est pas formé, comme un effet de charnière, sollicitant davantage l’appareil de soutènement supérieur et entrainant ainsi une ptose précoce, phénomène tant redouté chez les femmes.
Sentant des tiraillements au niveau des ligaments et muscles peauciers, la femme remet son soutien-gorge alors que c’est lui qui a généré cette fragilité et cet inconfort.
Ecoutez une émission radio diffusée le 4 Mars 2019 à 13h sur la RTS.
LES SEINS 1/5 - #sanssoutif Durée 26 mn
Thèse de Olivier ROUSSEL. Diplôme de Docteur en Médecine
FACTEURS DE L'EVOLUTION MORPHOLOGIQUE DU SEIN
APRES ARRET DU PORT DU SOUTIEN-GORGE.
Voici un extrait de la conclusion de cette thèse:
Les résultats de cette étude préliminaire sont contraires à la croyance populaire.
L’arrêt du port de soutien-gorge est bien supporté en termes de confort. Les tissus composant le sein ne se distendent pas malgré une augmentation du volume mammaire.
Le sein n’évolue pas vers la ptose et s’avère plus ferme. Les sports stimulants ont, en partie, une influence sur les différences observées. Des éléments anatomiques de suspension du sein, à la fois musculaire (le platysma) et conjonctifs (l’ensemble des fascias), semblent d’après les résultats susceptibles de se renforcer lorsque la pesanteur ou les contraintes mécaniques appliquées au sein libre s’exercent.