Le port du soutien gorge repose sur des bases sociales et culturelles et non sur des bases scientifiques et médicales

Le port du soutien gorge repose sur des bases sociales et culturelles et non sur des bases scientifiques et médicales

          Le port du soutien-gorge ne repose que sur une base sociale et culturelle. Le soutien-gorge est une norme culturelle profondément enracinée et les individus trouvent rarement le besoin de s’y attaquer et défier le concept qui se cache derrière cet objet. (C'est pourtant ce que fait ce site web !)

          Il n'existe aucune base scientifique et médicale sérieuse pour préconiser le port du soutien-gorge pour les femmes, si ce n'est quelques études dans un but marketing dont l'objectif est d'étudier et de persuader les besoins et comportements des consommateurs.

          Les rares moments où un médecin peut vous préconiser le port d'un soutien-gorge, peuvent être par exemple suite à une opération, au même titre que vous mettriez une orthèse pour soutenir un bras malade... Un sein en bonne santé n'a aucune raison d'être soutenu en permanence ! Bien au contraire...

          Le port du soutien gorge devenu norme sociale se réfère donc uniquement à cette façon de faire, cette règle de conduite tacite, légitimée seulement par des habitudes que s'imposent souvent les femmes elles-mêmes.

          Mais il n'est pas obligatoire que tous les individus d'une même société partagent les mêmes normes. Et c'est même la transgression de ces normes qui font évoluer une société...

          Malheureusement, pour différentes raisons, comme pourraient l’être l’éducation ou l’influence sociale, il existe des gens qui, arrivés à un certain âge, stationnent dans ce qu’on appelle une "zone de confort" et ne sont pas capables d’en sortir, même si on les pousse à le faire.

          Cette “zone de confort” est liée à ce qui est familier et suscite chez eux un sentiment de protection, quand la routine et ce qui est déjà établi agit pratiquement à leur place.

          Le soutien gorge devient alors un véritable "bouclier social", une routine de tous les jours qui crée un confort passif dans notre société, un moyen de se ralier à la majorité, de s'intégrer parmi elle pour une zone de confort qui évite la remise en question.

          Difficile alors de “se sortir” de ce modèle de conduite, et de rentrer dans une zone différente qu'il faudra alors défendre...

“La liberté fait peur quand on a perdu l’habitude d’en faire l’usage.”

-Robert Schuman-