«American Cancer Society: l'institution sans but lucratif la plus riche du monde».
Dr Samuel Epstein
Le danger et l'inutilité du
soutien gorge
Le Dr Epstein (décédé en 2018) était professeur émérite de Médecine de l'environnement et du travail à l'École publique de Santé, Université de l'Illinois à Chicago, et président de la Coalition pour la prévention du cancer. Il est reconnu d'autorité internationale sur les causes et la prévention du cancer, et a publié quelque 270 articles scientifiques et 11 livres, dont le lauréat du prix The Politics of Cancer (1978), The Safe Shopper’s Bible (1995), Le programme de prévention du cancer du sein et la Politics of Cancer Revisited (les deux 1998). Le Dr Epstein est le récipiendaire de nombreux prix et récompenses.
Le Dr Samuel Epstein, président de la Coalition pour la prévention du cancer, explique que l'American Cancer Society, l'un des organismes sans but lucratif les plus riches du monde, tire une grande partie de son argent des chirurgiens, des grandes sociétés pharmaceutiques et des sociétés qui, selon lui, profitent de l'industrie du cancer et ont peu d'intérêt pour la prévention du cancer. Selon lui, l'ACS dépense la majeure partie de son argent pour les frais généraux, les salaires et les avantages sociaux, et peu pour la prévention du cancer et l'éducation.
L'American Cancer Society a un budget d'environ 700 millions de dollars par an.
Sur ces 700 millions de dollars, environ un tiers sont utilisés en frais généraux, des dépenses, des salaires exorbitants et de toutes sortes d'avantages sociaux.
Un million est consacré aux causes liées au tabac et moins d'un million aux causes environnementales, industrielles et professionnelles du cancer.
Il y a donc un déni presque total de l'importance des expositions évitables aux agents cancérigènes dans notre air, dans notre eau, au travail, dans les produits de consommation...
Epstein souligne qu'il existe une vaste masse d'informations dans la littérature scientifique, qui est relativement inaccessible au grand public ou enfouie dans les dossiers de l'industrie gouvernementale, démontrant clairement les relations de cause à effet entre ces expositions évitables et involontaires à des cancérogènes, et les cancers.
Aucune de ces informations n'est communiquée au Congrès ou aux organismes de réglementation et au public. Il y a donc eu un déni fondamental du droit des citoyens à savoir.
L'American Cancer Society dit simplement qu'il n'y a rien d'autre qu'une femme puisse faire pour réduire ses risques de cancer du sein. Tout ce dont elle a besoin, c'est d'aller passer une mammographie précoce, ce qui l'empêchera fondamentalement. (Ils parlent de prévention, ce qui n'est pas le cas). En fait, pour ces cancers, pour la plupart de ces cancers, il y a des informations qui n'ont tout simplement jamais atteint le public.
Il y a également des exemples des relations étroitement imbriquées entre l'American Cancer Society et l'industrie des médicaments contre le cancer et l'industrie de la mammographie...
Difficile donc, face aux grands coups de communications médiatiques remplies de dénis, (l'ACS a une branche "communication" spécialement dédiée), de faire entendre une information sur la prévention du cancer, dont le geste simple: enlever son soutien-gorge (reconnu par de nombreux médecins), ne profite financièrement à personne...
Vous pouvez lire une page très intéressante en français sur le site Cancer-Rose.fr dont le titre est: "L’industrie du cancer: battage médiatique versus réalité"
Difficile donc d'avoir un discours différent de celui des promoteurs de l'industrie du cancer, dont les canneaux médiatiques imposent à tous un mode de pensée duquel le moindre esprit qui voudrait en sortir serait traité comme hérétique !
L'American Cancer Society (ACS), et le Federal National Cancer Institute (NCI), ne font que du traitement et des diagnostics avec indifférence, et dans le cas surtout de l'American Cancer Society, ont même une franche hostilité à la prévention du cancer.
L'American Cancer Society essaye d'expliquer que le cancer est en grande partie l'expression d'un mode de vie et d'une génétique défectueuse. Eh bien, la génétique n'a clairement rien à voir avec les augmentations majeures des dernières décennies et la longévité non plus !